Le secteur immobilier est l’un des piliers du développement économique. En raison de sa forte contribution, des moyens sont mis en œuvre dans l’optique de maximiser ses avantages et d’accompagner les acteurs du domaine. Toutefois, la lourdeur des impôts constitue un facteur inhibant les manœuvres dans ce domaine. Découvrez dans cet article trois astuces pour obtenir des réductions d’impôts dans l’immobilier.
Choisir la loi Malraux
Il s’agit d’une loi qui concerne les opérations faites en vue de restaurer complètement des immeubles et autres bâtiments dans des quartiers à forte portée historique. Investir dans ce secteur implique plusieurs phases de travaux ; ce qui nécessite forcément l’emploi d’importants moyens.
Ainsi présenté, le dispositif Malraux est jonché d’avantages. Pour un immeuble qui se situe dans des sites assez connus et importants dotés du plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine (PVAP) ou des sites dont la restauration est reconnue d’utilité publique, la réduction d’impôts s’élève à 22 % sur le montant des travaux.
Si par ailleurs, l’immeuble se retrouve dans un site couvert par un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) valide dans un vieux quartier, elle s’élève à 30 %. La loi malraux optimisée au déficit foncier est aussi une piste à suivre.
Recourir au déficit foncier
Le dispositif Malraux n’est qu’une des options possibles pour une réduction d’impôts dans l’immobilier. En plus de ce dernier, le déficit foncier est aussi un moyen à prendre en considération. Il s’agit d’un mécanisme à même de vous donner un coup de pouce fiscal dans le cas où vos charges sont supérieures à vos recettes.
En d’autres termes, un déficit budgétaire est généré quand les revenus fonciers sont supérieurs à vos charges. Ce déficit foncier peut être déduit de votre revenu global contribuant ainsi à la diminution du montant de votre impôt sur revenu. Plusieurs charges peuvent être déduites des revenus fonciers.
Il s’agit entre autres des dépenses d’entretien et de réparation, les charges locatives, et bien plus encore. Le déficit foncier n’est aussi qu’une des nombreuses astuces de cette liste.
Songer au « Denormandie »
Il s’agit d’un nouveau dispositif de défiscalisation qui s’applique aux investissements faits entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2021. Ces derniers doivent être axés sur les travaux de rénovation dont les montants sont plus ou moins égaux aux 25 % du coût de l’opération. Sur le total du montant investi, une réduction d’impôt de 12 à 21 % peut être opérée.
Il est toutefois important de rappeler que cette réduction n’est possible qu’après la mise en location du bien. C’est un dispositif qui promeut la lutte contre l’habitat indigne et aussi la rénovation d’un nombre important de centres-ville. En France, les contribuables fiscalement domiciliés sont ceux-là qui peuvent bénéficier du Denormandie.
Quant aux travaux éligibles à ce dispositif, ce sont : les travaux de rénovation qui comprennent la modernisation, l’aménagement, l’assainissement, les travaux de transformation en logement de bâtiments ayant d’autres fonctionnalités et plus.
Dans le secteur immobilier, les impôts sont un facteur déterminant des opérations. Grâce à ces astuces exposées, il est possible d’obtenir d’intéressantes réductions.