Pierre-Henri* a 64 ans. Ce retraité, très aisé, vit entre Paris et une petite ville de Belgique où son épouse, toujours en activités, occupe un poste de direction dans une filiale d’un grand groupe industriel. De fait, avant la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin dernier, il avait déjà eu l’occasion de s’interroger sur l’expatriation, compte tenu du lieu de travail de sa femme mais aussi de sa propre carrière professionnelle qui, pour partie, s’est faite à l’étranger.

Mais depuis la convocation des législatives anticipées et la crainte d’une pression fiscale accrue selon les résultats, Pierre-Henri ne cache plus son envie d’exil fiscal. Entretien avec ce sexagénaire pour comprendre son agacement, ses motivations et ses craintes.

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