Désormais le paradoxe des grandes ventes d’art moderne et contemporain à New York tient au fait que tout ou presque se passe avant que le commissaire-priseur ait fait retentir son marteau. La force et la faiblesse aussi de ces ventes publiques très médiatisées tiennent aux résultats qui sont officiels et abreuvent les banques de données en ligne.
Voilà pourquoi, comme nous l’expliquions récemment , les firmes internationales telles Sotheby’s et Christie’s utilisent de plus en plus et dès qu’ils le peuvent, l’outil de la « garantie par une tierce personne ». Elle offre la possibilité de certifier à un vendeur, bien avant l’adjudication, que l’oeuvre sera cédée pour une somme minimum, à une entité qui n’est pas la maison de ventes. L’intérêt évident pour le vendeur : la certitude d’un résultat convenable. Pour le garantisseur il s’agit de posséder une pièce qu’il apprécie en échange d’un montant relativement raisonnable.