À Paris, un rebond des prix immobiliers ces trois derniers mois

D’après les chiffres du dernier Baromètre LPI-iad, les prix des appartements dans l’ancien à Paris connaissent enfin un rebond depuis l’été. Et pour cause, si cette hausse est plus modérée que dans les villes de province, elle signe le retour des acquéreurs pouvant passer au delà des contraintes strictes d’emprunt pour acheter. Analyse des prix par Michel Mouillart.

Si sur un an, les prix (signés) des appartements dans l’ancien ont baissé de 6,1 % pour s’établir en moyenne à 10 303 €/m2, ceux-ci sont remontés à +0,6 % sur les trois derniers mois, soit 10 135 €/m2. Un rebond modéré mais que l’on peut souligner !

Dans le détail sur la dernière année, tous les arrondissements sans exception ont été touchés par cette baisse des prix. Parmi les quartiers les plus chers, la baisse des prix a été modérée : on note -1,1 % dans le 6ème soit 15 222 €/m2, -3,3 % dans le 7ème soit 14 320 €/m2, -3,4 % dans le 8ème soit 12 186 €/m2 et enfin -2,7 % dans le 9ème, soit 11 314 €/m2.

En revanche, les prix des appartements ont plus nettement baissé dans le 2ème arrondissement (-14,2 % soit 9 701 €/m2) ,dans le 4ème (-9,8 % soit 12 057 €/m2), dans le 16ème (-9,7 % soit 10 897 €/m2).

Dans la métropole du Grand Paris, le prix des maisons a baissé de 8,6 % sur un an (4 802 €/m2)., et de 6,5 % pour les appartements (6 997 €/m2).

Le nombre de transactions repart en Île-de-France

À l’échelle de la région, où le marché bénéficie du retour d’acheteurs plus aisés qui disposent d’un apport personnel élevé leur permettant de s’affranchir des contraintes imposées par la Banque de France, les ventes ont progressé de 9,8 % durant l’été.

Même si le marché se redresse en Ile-de-France, les prix des appartements peinent à décoller.

Néanmoins, depuis avril dernier, la hausse se constate en niveau trimestriel glissant et durant l’été, le rythme de la baisse a ainsi diminué de 1 point dans 61 % des villes franciliennes. Ainsi à fin août, les prix augmentent de 1.1 % sur trois mois. Cela confirme la transformation de la conjoncture francilienne. Mais compte tenu du rythme des baisses observées jusqu’alors, le retournement de la courbe des prix va être plus lent qu’en province.