En repli ces dernières années, l’actionnariat salarié qui concerne 2,9 millions de personnes* est considéré par Loïc Desmouceaux, président de la FAS (fédération française des associations d’actionnaires salariés et anciens salariés) comme « la forme la plus aboutie du partage de la valeur créée par les entreprises ».
Il prend fréquemment sa source dans des opérations réservées aux salariés (possibilités de décote de 30 % ou 40 % selon la durée de détention à laquelle s’engage le salarié) à l’occasion d’une augmentation de capital ou d’une cession d’actions existantes. Il peut également être généré par des plans d’attributions gratuites d’actions, conditionnées à la réalisation d’objectifs précis et assorties d’un délai d’acquisition, mais aussi de conservation d’un an minimum.