La SNCF vient d’ouvrir les réservations pour les vacances d’été 2025. Les places devraient partir vite, l’année passée 1,5 million de billets avaient été vendus la première journée.

Il va falloir être rapide ! La SNCF lance ce mercredi 12 mars dès l’aube sa grande billetterie estivale 2025. Vous pouvez réserver vos TGV Inoui et Intercités pour voyager entre le 5 juillet et le 31 août.

Mais ce n’est pas tout : les Ouigo et les lignes de l’axe Sud-Est (Paris-Lyon, Paris-Marseille et Paris-Montpellier) sont réservables jusqu’au 13 décembre 2025. Même chose pour les trains internationaux vers l’Espagne, l’Italie et la Suisse avec TGV Lyria tandis que les billets Eurostar (pour la Belgique, l’Angleterre ou les Pays-Bas) sont accessibles jusqu’au 6 septembre 2025. Quant aux TER, les réservations sont ouvertes de trois à cinq mois à l’avance.

Pour avoir sa place, il ne faut pas traîner. L’an dernier, les chiffres donnaient le tournis : 500 000 billets vendus avant 9 heures du matin, avec des pointes à 8 TGV écoulés chaque minute aux premières heures. Dans les colonnes de Libération, la SNCF déclarait que c’était « du jamais-vu ». En une journée, l’entreprise avait comptabilisé 1,5 million de billets vendus.

L’histoire se répète d’année en année. Noël 2023 : un quart des trains affichaient complet seulement trois jours après l’ouverture des ventes, d’après le comparateur en ligne Trainline. Printemps 2024 : la moitié des TGV Paris-Marseille n’avaient plus de places disponibles après 72 heures à peine.

Réserver dès l’ouverture n’est pas seulement une garantie d’avoir une place, c’est une affaire économique. D’après une étude de Trainline, en réservant la semaine de l’ouverture des ventes plutôt que celle du départ, les économies sont considérables : jusqu’à 50% sur un Paris-Metz, 30% pour un Paris-Lyon ou 27% pour un Paris-Marseille.

Mais l’engouement lors des ventes SNCF pénalise les voyageurs, car plus un train se remplit, plus les prix grimpent. « Sur les billets TGV Inoui, vous passez facilement du simple au triple », expliquait Béatrice Jarrige, experte ferroviaire chez The Shift Project, à TF1. Résultat : les premiers arrivés paient moins, les retardataires trinquent.

Ces hausses des tarifs sont particulièrement spectaculaires sur les lignes de trains déjà saturées (Paris-Marseille, par exemple), en particulier durant les périodes d’affluence, lors des week-ends de chassés-croisés ou autour des jours fériés.

Cette course aux tarifs intervient dans un contexte où la SNCF a déjà augmenté ses prix en début d’année. Depuis le 8 janvier dernier, les billets de train ont subi une hausse moyenne de 1,5%, censée suivre l’inflation prévue pour 2025.

Si l’entreprise assure qu’il s’agit en moyenne de « 70 centimes de hausse par billet », la réalité est plus contrastée : certains trajets longs comme Paris-Nice ont vu leur prix grimper jusqu’à sept euros. La SNCF justifie cette augmentation par la nécessité de financer ses investissements et de faire face à la hausse de ses coûts, notamment les droits de péage, tout en assurant prendre à sa charge « la moitié de la hausse » de ses dépenses prévue en 2025.

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