Certaines banques appliquent des pénalités discrètes sur les comptes, une pratique légale mais souvent ignorée des clients.

Dans l’univers des banques, il est primordial de rester vigilant car les frais ont proliféré au cours des années. Imaginez que vous êtes confortablement installé dans votre foyer, persuadé que votre compte en banque est à l’abri de toute mauvaise surprise. Cependant, même si vous n’y touchez pas, une somme modeste s’évapore chaque mois : cinq euros en moins par-ci, trois euros en moins par-là. Ces prélèvements discrets correspondent à des frais spécifiques appliqués par certains établissements bancaires.

Bien que tout à fait légaux, ces frais peuvent échapper à l’attention des clients. Ils sont néanmoins stipulés dans les contrats. C’est une clause que le titulaire du compte doit respecter, sous peine de voir son solde amputé de manière régulière. Mais en quoi consiste précisément cette clause ? Il s’agit ni plus ni moins d’une obligation d’activité, ou plus précisément, d’une interdiction d’inactivité.

De nombreuses banques estiment en général qu’un client est inactif s’il ne réalise aucune opération avec sa carte pendant une durée d’un mois ou plus. On parle également de frais de non-utilisation de la carte bancaire. Leur montant oscille habituellement entre trois et cinq euros mensuels en fonction des établissements. Cette pratique est particulièrement courante pour les cartes dites « gratuites ». Ces offres, séduisantes au premier abord, dissimulent souvent des conditions d’utilisation rigoureuses. C’est le prix à payer pour profiter d’une carte sans frais apparents.

Plusieurs banques en ligne ont adopté cette politique de facturation en cas d’inactivité. À titre d’exemple, Hello Bank prélève trois euros par mois si aucune opération par carte n’est réalisée dans le mois calendaire pour les détenteurs des offres Hello One ou Hello One Duo. D’autres institutions telles que Fortuneo, BoursoBank et BforBank ont des pratiques similaires.

Il est essentiel de souligner que les conditions peuvent légèrement différer d’un établissement bancaire à l’autre. Certains exigent plusieurs paiements mensuels, tandis que d’autres considèrent un retrait au guichet automatique comme une transaction valide. Il est donc primordial de bien s’informer sur les conditions tarifaires propres à sa banque.

Fort heureusement, ces frais ne sont pas appliqués de façon arbitraire. La législation encadre cette pratique, contraignant les banques à informer leurs clients des frais à venir. En outre, le montant de ces frais ne peut excéder certains plafonds, préservant ainsi les consommateurs d’éventuels abus.

Dans certaines situations, il est même envisageable d’obtenir un remboursement de ces frais. BoursoBank, par exemple, offre cette possibilité à ses clients qui en font la demande. Cette politique de remboursement témoigne d’une certaine souplesse de la part de certains établissements, conscients que ces frais peuvent parfois prendre leurs clients au dépourvu.

Alors, comment procéder pour éviter ces frais inattendus ? La solution est simple : utiliser régulièrement sa carte bancaire. Un petit achat mensuel suffit généralement à se prémunir contre ces pénalités. Il est également conseillé de vérifier fréquemment ses relevés bancaires afin de détecter toute anomalie ou frais inhabituels.

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