Collectivités de propriétaires, bâtiments publics, bureaux… nombre d’entre eux disposent d’installations CVC centralisées pour rafraîchir l’air intérieur. Ce sont des équipements qui fournissent l’air respiré par les personnes qui occupent le bâtiment. Cependant, il existe un risque de transmission de la bactérie Legionella dans ces bâtiments, en particulier pendant les mois les plus chauds.
Qu’est-ce que la Legionella ?
La Legionella est une bactérie environnementale capable de survivre dans un large éventail de conditions physico-chimiques, se multipliant entre 20ºC et 45ºC, se détruisant à 70ºC.
Sa température de croissance optimale est de 35-37 ºC. Sa niche écologique naturelle sont les eaux de surface, telles que les lacs, les rivières, les étangs, faisant partie de sa flore bactérienne. A partir de ces réservoirs naturels, la bactérie peut coloniser les systèmes d’approvisionnement des villes et, à travers le réseau de distribution d’eau, elle est incorporée dans les systèmes d’eau sanitaire (chaude ou froide) ou d’autres systèmes nécessitant de l’eau pour leur fonctionnement comme les climatiseurs.
Pour commencer, la prévention est le meilleur antidote à la légionelle
Afin que les installations de chauffage, ventilation et climatisation ne représentent pas un risque pour la santé publique, les tours de refroidissement et les condenseurs évaporatifs doivent être réalisés :
- Programmes d’entretien réguliers contre la légionelle.
- Appliquer des améliorations structurelles et fonctionnelles aux installations CVC, si nécessaire.
- Effectuer un contrôle périodique de la qualité microbiologique et physico-chimique de l’eau.
Le nettoyage et la désinfection sont essentiels
De manière générale, il est recommandé que les traitements de nettoyage et de désinfection, quel que soit le type d’exploitation des tours aéroréfrigérantes, soient effectués au moins deux fois par an.
En outre, un traitement de nettoyage et de désinfection du système CVC doit être effectué dans les installations qui sont mises en service pour la première fois, après un arrêt de plus d’un mois, ou après une réparation ou une modification structurelle, lorsqu’un examen général le conseille et lorsqu’il est déterminé par l’autorité sanitaire.
Une maintenance par des professionnels est requise
Le responsable technique de l’entreprise qui effectue la maintenance hygiénique et sanitaire de l’installation joue un rôle très important. Cette personne est chargée de faire le diagnostic de la situation, ainsi que de planifier et d’évaluer le programme de contrôle de l’installation.
En d’autres termes, si l’entreprise qui effectue l’entretien hygiénique-sanitaire ne le fait pas correctement, les pénalités reviendront au propriétaire de l’installation.
Pour éviter les risques pour la santé humaine et éviter les sanctions, toutes les actions préventives menées dans l’installation doivent être documentées.
Mieux vaut engager un service complet
Même si vous décidez de faire appel aux services d’une entreprise qui s’occupe de l’entretien des tours de refroidissement et des condenseurs évaporatifs, le propriétaire de l’installation est responsable du respect de toutes les conditions stipulées par la loi pour éviter la transmission de la Legionella. A défaut, les sanctions lui incomberont en cas de manquement.
Par conséquent, la recommandation est d’avoir une entreprise de confiance, capable d’assumer la gestion complète de l’installation.