Chaque année, des millions d’allocataires de la CAF oublient de réclamer des aides de l’Etat pour partir en vacances. Ils passent à côté de plusieurs centaines d’euros.
En France, environ 33,1 millions de personnes, soit un habitant sur deux, bénéficient d’une prestation sociale versée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). En période de vacances, alors que les dépenses s’amoncèlent, trop peu d’allocataires de la CAF pensent à profiter de certains avantages qui leur sont dû. Parents, séniors, jeunes… des millions de personnes sont éligibles à ces aides qui permettent de réduire la note d’un séjour de vacances. D’autres aides permettent de payer le transport pour se rendre sur leur lieu de vacances.
Parmi ces aides on trouve l’AVF (l’Aide aux Vacances des Familles). Elle permet de financer un séjour familial d’une durée d’une semaine. Les enfants doivent être accompagnés d’au moins un de leurs parents et le séjour doit être d’au moins 8 jours. Si le quotient familial du foyer est inférieur à 450 euros, la CAF prend en charge 65% du coût du séjour. La prise en charge est plafonnée à 550 euros. Si le quotient familial se situe entre 451 et 700 euros, la CAF prend en charge 50% du coût des vacances, dans la limite de 400 euros.
De plus, les bénéficiaires de l’AVF peuvent également profiter d’une aide au transport s’ils réservent un séjour auprès d’un centre de vacances labellisé VACAF. Cette aide est conditionnée au fait de partir à plus de 200 kilomètres de leur lieu de résidence avant le 1er septembre 2024. Le montant de cette aide s’élève à 100 euros si la distance entre le domicile et le lieu de vacances est comprise entre 200 et 400 kilomètres, et à 200 euros si cette distance est supérieure à 400 kilomètres.
Autre dispositif : l’Aide aux Vacances des Enfants (AVE), qui permet de réduire la note si on envoie un enfant en colonie de vacances. Le séjour doit être choisi parmi les centres de vacances labellisés VACAF en France ou à l’étranger. Il doit avoir lieu pendant les vacances scolaires et dure généralement 14 nuitées maximum.
Pour en bénéficier, il faut percevoir une prestation familiale versée par la CAF ou la MSA, avoir au moins un enfant et un quotient familial inférieur ou égal à 700 euros. L’organisme social peut alors prendre en charge 40% à 70% du coût du séjour de l’enfant. Le centre de vacances calcule le prix du séjour en déduisant le montant de l’AVE. Si la famille accepte l’offre, elle doit régler le reste à charge un mois avant le départ.
Enfin, l’Aide au Temps Libre (ATL) permet, quant à elle, de financer les frais d’adhésion, de cotisation, de licence, de stage ou de sortie, en dehors des vacances scolaires, auprès des communes, des collectivités territoriales ou des associations. Pour en bénéficier, il faut percevoir une prestation familiale versée par la CAF ou la MSA, avoir un ou plusieurs enfants âgés généralement de 4 à 16 ans et avoir un quotient familial inférieur ou égal à 700 euros. Le montant de l’ATL varie selon les revenus de la famille, le nombre d’enfants à charge et la CAF ou MSA dont elle dépend. Il est important de noter que ces trois aides sont cumulables.