L’onde de choc de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la convocation d’élections législatives anticipées peut-elle compromettre la reprise du marché de l’immobilier résidentiel ancien ? Depuis l’annonce présidentielle au soir du dimanche 9 juin, des professionnels témoignent de premières répercussions sur le secteur, qui voyait l’activité frémir ces derniers mois.

« Il y a un attentisme. Beaucoup d’acheteurs en ce moment mettent en suspens leurs projets en attendant les élections, reconnaît Loïc Cantin, le président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim). A l’inverse, note-t-il, certains acquéreurs se précipitent en se disant que les taux d’intérêt d’emprunt immobiliers risquent de remonter. » Ceux qui reportent leur achat sont plutôt « des investisseurs particuliers et des acquéreurs de résidence secondaire, précise Jordan Frarier, président de Foncia Transaction. Ils attendent notamment de voir si la fiscalité va changer », ajoute-t-il.

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